Les togolais ont une fois encore respecté la tradition avec la mise en terre de plants le lundi 1^er Juin 2020 dans le cadre de la journée nationale de l’arbre. A Kara, la Direction préfectorale de l’environnement, du développent durable et de la protection de la nature s’est prêtée à l’exercice en lançant une campagne de reboisement sous le thème de l’édition 2020 : « Les forêts et la biodiversité ». L’opération s’est déroulée dans le strict respect des mesures barrières en raison de la pandémie de la COVID-19.

Au total 211 000 jeunes plants seront mis en terre dans la préfecture de la Kozah pour l’édition 2020 de cette journée de l’arbre instituée en 1977 par le père de la nation feu GNASSIGBE Eyadèma. C’est le préfet de la Kozah, le colonel BAKALI Hèmou Badibawou qui a donné le ton de cette opération, suivi de quelques responsables des services publiques.

Le reboisement a eu lieu également dans la commune Kozah 2. Là, le personnel avec à sa tête Madame le maire, KABIYA Kossiwa et Madame le chef du canton de Pya, SAMA Essohana  ont mis en terre de jeunes plants sur le site de la mairie et d’autres endroits prévus à cet effet.

Le Rassemblement des Femmes Unies pour le Développement (RFUD) a aussi effectué cette opération de reboisement par anticipation le samedi 30 Mai 2020 sur les sites du marché et de l’USP du canton de Lama-Kpéda dans la commune Kozah 1.

Théophile LEMHAROU et OUTOUN Napo

Dans le soucis de protéger l’environnement, le Togo a signé plusieurs accords internationaux. Pour une bonne mise en œuvre de ces accords, les acteurs impliqués dans la gestion du bois, se doivent d’être informés et sensibilisés. Ainsi,  la rencontre d’échange entre le Ministre OLADOKOUN David et les opérateurs de la filière bois de la région de la Kara a donc été une occasion d’éclairer ces derniers sur les nouvelles dispositions prises en faveurs de la protection de l’environnement. Ceci, dans le but d’avoir un même niveau d’information.

Le Ministre OLADOKOUN a, lors des échanges exhorté les opérateurs de bois à exercer leur métier dans la légalité et conformément au mécanisme d’importation de bois  d’œuvre au Togo. Le préfet de la Kozah , le Colonel BAKALI Hèmou Badibawou a, pour sa part invité les participants à s’approprier  les recommandations de cette rencontre. «Cette initiative répond à l’axe 3 du PND», a – t- il déclaré.

ISSIFOU Soumaïla et ATADEGNON Emédéssê    

Le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection  de la Nature a officiellement lancé le vendredi 22 novembre 2019 à kadjika une localité du canton de pya dans la Kozah, la campagne nationale de sensibilisation des populations sur la gestion des feux de végétation. Cette campagne vise à préserver les populations des effets pervers des feux de végétation. Elle se situe dans le cadre de la stratégie nationale de gestion de l’environnement élaborée dans le cadre du renforcement des capacités des populations en la matière avec un accent particulier sur la prévention à travers une forte implication des populations à la base.

En lançant cette campagne, le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement le lieutenant-colonel DIMIZOU Koffi Aoufo,  a décrit les effets négatifs des feux de végétation, rappelé les stratégies élaborées par le gouvernement pour les prévenir et les accords internationaux portant sur la protection environnementale signé par Lomé. Outre le secrétaire général dudit ministère, cette cérémonie a vu la participation des préfets de la région de la Kara, des directeurs centraux et régionaux dudit ministère ainsi que des chefs traditionnels.

Takou KAGUEWE et TCHALA Fréderick

L’édition 2019 de la Conférence des Jeunes sur les Changements Climatiques(COJECC) s’est ouverte le mercredi 13 novembre 2019 au Palais des congrès de Kara. Evènement international organisé pour la première fois en 2015 dans la dynamique de la COP21 tenu à Paris, la Conférence des  Jeunes sur les Changements Climatiques de Kara est porteuse d’ambitions en matière d’environnement et de renforcement de capacités. Il s’agit d’une conférence unique de concertation, de partage d’expérience et de réseautage entre jeunes, experts internationaux et représentants de la société civile. Elle vise à sensibiliser et à offrir de nouvelles compétences en matière de changements climatiques à des centaines de jeunes africains.

L’édition 2019 a ainsi réuni 200 jeunes de 10 pays de la sous-région. Pendant trois jours, la COJECC de Kara accompagnera le développement des projets innovants et climato-compatibles. Elle permettra également à la jeunesse d’envoyer un message aux dirigeants politiques sur l’urgence des solutions aux changements climatiques. Il s’agit d’une conférence unique de concertation, de partage d’expérience et de réseautage entre jeunes, experts internationaux et représentants de la société civile.

Au cours de cette conférence de portée internationale, des formations, conférences et panels permettront aux jeunes des pays représentés à Kara de réfléchir à l’application de l’accord de Paris.

En ouvrant les travaux, le préfet de la Kozah, le colonel BAKALI Hèmou Badibawou a relevé que les enjeux sont fondamentaux car, il s’agit pour lui du destin des générations présentes et futures, et de l’équilibre de l’écosystème.

IDRISSOU Nassirou et OUTOUN Napo

Le rôle des ONG dans le développement de notre pays n’est plus à démonter et c’est à juste titre que le gouvernement accorde une importance particulière à ses structures.
Pour une efficacité d’action surtout dans le cadre de la mise en œuvre du PND, la création d’un cadre de concertation est une nécessité .c’est dans ce sens que se déroule l’atelier de revue des activités des ONG de la région de la Kara. Pendant deux jours les différentes ONG vont se succéder pour se faire connaitre d’avantage à travers le présentation de leur domaine d’intervention et leur bilan d’activité .

En ouvrant la rencontre ,le directeur du cabinet de la ministre de la planification du développement et de la coopération EDJEOU Essohanam a rappelé la nécessité de trouver un moyen de collaboration entre le gouvernement et ONG pour une meilleure efficacité des actions

Un atelier de validation du rapport de la mise en œuvre des objectifs de développement durable(ODD) a été ouvert le vendredi 13 septembre 2019 à Kara. Il s’agit de présenter aux différents acteurs de la région la synthèse des données collectées dans toutes les préfectures de la région de la kara.

En effet le ministère de planification du développement a entrepris grâce à l’appui du PNUD la réalisation du rapport national de la mise en œuvre des objectifs de développement Durable (ODD). La rédaction de ce rapport national a été confiée à l’Université de Kara. Le rapport régional qui sera présenté au cours de cette rencontre, une fois validé sera incorporé dans le rapport national. Dans leurs différentes interventions, le préfet de la kozah et le directeur régional de la planification ont félicité les enseignants chercheurs pour la qualité du travail abattu. Le préfet a fait savoir que les résultats en matière de développement paraissent inssufisant d’où la nécessité d’oeuvrer pour la réussite du PLan NAtional de Développement.

La coordination de l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base AGAIB région centrale chef de file du consortium de six (06) ONG et association des régions des Savanes, Centrales et de la Kara a organisé du 10 au 11 Septembre 2019 un atelier de mise à jour du cadre logique de la deuxième année de la mise en œuvre du lot 5 du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique (PALCC).

En effet il est prévu à la fin de l’exécution des activités d’une année, la mise à jour de la matrice du cadre logique pour une meilleure réussite du projet dans les régions concernées. Conformément à cette disposition l’AGAIB a organiser la rencontre de Kara pour faire le point des activités menées depuis la mise en œuvre du projet et élaborer un plan de travail et budget annuel de 2020. Ainsi selon le coordonnateur d’AGAIB région centrale, M. KANANG Piabalo : « Il est question de promouvoir quarante mille (40 000) foyers à bois dans les milieux essentiellement ruraux. Donc sur les quarante mille (40 000), nous avons ciblés dix mille (10 000) en 1ère année. Il était question de voir sur les dix mille (10 000) combien nous avons pu déjà réaliser. Il est important qu’on puisse voir quels sont les avancées, qu’est ce qui n’a pas été fait et comme le prendre en compte en 2ème année pour qu’au terme du projet toutes les cibles qui sont retenues puissent être effectivement atteintes ». Il s’agit à travers cette rencontre de contribuer à améliorer le niveau et la qualité d’exécution du projet en conformité avec des clauses du contrat de subvention et les conditions générales.
Reportage : Valentin ADJALIMBASSE et ATADEGNON Emédéssê