Après 03 ans de suspension en raison de la pandémie de Coronavirus, les filles et fils de Doufelgou ont célébré la 34ème édition de leur fête traditionnelle Sintu Djandjangou. C’est le canton de Défalé qui a accueilli les festivités marquant l’apothéose de cette célébration. Elles se sont déroulées en présence de quelques membres du gouvernement dont le ministre en charge des Droits de l’Homme, Christian TRIMUA, représentant du chef de l’Etat, et des cadres natifs du milieu.
Sintu Djandjangou est une fête des moissons des Nawdéba et Lamba de Doufelgou, célébrée chaque année dans la première semaine du mois d’Avril afin de remercier Dieu et les mânes des ancêtres pour les bonnes récoltes et souhaiter l’abondance pour la nouvelle saison.
« Sintu Djandjangou offre aussi l’occasion aux filles et fils de Doufelgou de se retrouver pour réfléchir sur les questions liées au développement de leur préfectures et partant du pays. Elle se veut également un lieu idéal de vivre ensemble et de cohésion nationale conformément à la politique du Président de la République », a indiqué le président du comité d’organisation, Tchambakou AYASSOR. Cette 34ème édition est placée sous le thème : « Unir autour des institutions dans la lutte contre l’extrémisme violent pour la cohésion sociale et le développement de Doufelgou ».
« Ce thème résume l’ensemble des leçons à tirer des multiples crises auxquelles nous faisons face. Nous devons continuer inlassablement à travailler, à produire et augmenter notre moisson. Notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur a piégé notre autonomie agricole et alimentation et impacté la vie chère. Il est important que nous revisitions nos modes de vie pour nous attacher fortement à la consommation locale », a déclaré le représentant du chef de l’Etat, Christian TRIMUA.
L’évènement a connu la présence d’une délégation des Akposso-Akébou qui partagent avec la population de Doufelgou la même culture, celle du Fonio qui est un élément fort de leur identité culturelle. On notait également la présence très remarquable du peuple Guin.
AGOUDA Abdel-Razak et OUTOUN Napo